Marguerite par-delà les maîtres
Elodie Pinel  1@  
1 : CSLF
Université Paris Ouest Nanterre La Défense
avenue de la République 92100 NANTERRE -  France

Marguerite Porete écrit dans son livre que l'âme simple « ne quiert pas la science divine entre les maistres de ce siecle » (Chapitre 5). Or on relève en plusieurs endroits du Miroir l'usage de termes empruntés à la scolastique de son temps, comme « substance », « déité », « cause », « moyen »... Plusieurs passages sont ainsi particulièrement abstraits et appellent, de l'aveu et selon l'intention de l'autrice, une « glose », mot qui renvoie à la pratique scolaire d'études des textes. Mais comment Marguerite renouvelle-t-elle le discours philosophique de son époque ? Nous nous arrêterons sur 3 passages précis : la question de la pauvreté volontaire évoquée dès le troisième chapitre ; l'exposition du dogme de la transsubstantiation ; et celle de la Trinité. Dans ces 3 passages, de quelle manière Marguerite « déprise »-t-elle la science des maîtres de son temps ?


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